Un lecteur me demande de développer ce propos car, dit-il, si cette attitude est courante dans le domaine de l'art (dissociation entre l'auteur et son œuvre), elle est beaucoup moins évidente dans le domaine de la justice.
Cette locution provient d'un paragraphe de mon essai qui dit textuellement ceci : Très inspiré par l'enseignement de Gandhi, l'éducation bienveillante pose comme premier paradigme de distinguer l'apprenant de ses actes (p. 120 du chapitre intitulé L'autorité bienveillante). L'assertion originale de Gandhi est : Hais le péché, non le pêcheur.