Je suis toujours surpris d’entendre nos « sachants » qu’ils soient philosophes, psychologues, sociologues, guides spirituels… ou marchands de bonheur, en parler avec des trémolos dans la voix et nous le proposer comme objectif de vie. Comme s’ils n’avaient aucune notion des réalités. Au soir d’une vie bien remplie, truffée de cycles aussi divers qu’intéressants, le bonheur m'apparaît comme un état, heureux certes mais par nature éphémère. Tant mieux s'il est là mais à moins d'être porté par un engagement spirituel profond, en faire une raison de vivre est une perte de temps. Les voies de la réalisation personnelle l'ont peut-être en filigrane mais pas en ligne de mire.