L’équitation de légèreté de tradition française pour les nuls

« On prend conscience que l'équitation du futur doit prendre naissance dans cette philosophie du respect du vivant. La nature comme le cheval n'est pas au service de l'Homme, celui-ci fait partie de ce « tout » dans lequel et avec lequel il doit évoluer en congruence. » Frédéric Pignon et Magali Delgado

Voilà pourquoi notre équitation utilitaire des temps anciens et la conception du cheval-objet qui l'accompagne doit changer. Le cheval n'est plus un instrument au service de l'Homme mais un être vivant, devenu compagnon de sport et de loisir, que nous devons considérer d'égal à égal en tant que sujet à part entière. À nous de faire les premiers pas car, règle numéro 1 : Si tu veux réussir à amener un être vers un but précis, il faut aller le chercher là où il se trouve et commencer à cet endroit (Soren Kierkegaard). Les exercices (basiques) que je vous propose ont l'avantage de respecter la tradition de nos anciens tout en restant simples et faciles. De plus, ils vous apporteront le tact équestre sans lequel il n'y a pas de réelle bientraitance.

Présentation

Je ne suis ni Nuno Oliveira, ni Philippe Karl, peut-être un peu d’Orgeix sans les exploits sportifs, juste un instituteur titulaire d'un diplôme d'enseignant DE qui appartient à la même famille de pensée. Un peu particulier dans la mesure où j’enseigne les bases de l’équitation de légèreté sur le tas d’une cohabitation quotidienne avec les chevaux vécue au cours de grands voyages à travers le monde et de grandes randonnées en autonomie : 40.000 km parcourus rênes en guirlandes à 95 % du temps, en position du milieu (cf. Michel Robert), avec des chevaux, personnes à part entière, dans leur juste équilibre, responsables de leur efforts, de leurs allures et de la façon dont ils franchissent les obstacles.

Adhésion et complicités

Quand pour approfondir ma relation avec le cheval, je me suis consacré à son éducation, je ne pouvais souscrire à des équitations de soumission qui l’enferment et lui dictent sa conduite d’un bout à l’autre du mouvement. Ma voie était celle d’une équitation de dialogue, de descente des aides et d’adhésion. Je l’ai consignée dans un livre que j’avais intitulé « L’école primaire du cheval », publié par Vigot sous le titre « L’équitation de légèreté par l’éthologie ». Complété récemment par un essai : « Éducation bienveillante du cheval et de l'être humain : l'effet miroir » (Panthéon).

Mais avant de décrire les exercices de base objets de ce billet, quelques explications sont nécessaires concernant notre équitation classique.

Pour que tout soit clair

La légèreté en équitation c’est comme l’amour ou la liberté. Tout le monde en parle mais personne ne sait vraiment ce que cela signifie. Je lui ai consacré un chapitre dans mon ouvrage cité plus haut (ch. 4) que je termine par la grande question : le cheval doit-il être sur la main ou en main ? Querelle de spécialiste me direz-vous. Certainement pas puisqu’il s’agit de votre propre façon de monter. Qu’avez-vous choisi, l’équitation d’appui ou l’équitation de légèreté ? Peut-être ne vous êtes-vous jamais posé la question mais ces deux équitations sont différentes. Demandez à votre cheval !

1 – Dans l'équitation d’appui, le cavalier intervient d’un bout à l’autre du mouvement pour canaliser avec les mains l’impulsion transmise par l’arrière-main et entretenue par les jambes (Il est du cheval comme d’un bateau, on le mène par les deux bouts, disait le comte d’Aure, père de cette équitation). Le cheval en avant vient donc sur la main. D’où la formule consacrée du général L’Hotte du cheval calme, en avant et droit devenue la devise du cadre noir de Saumur.

Conséquence de cette manière de faire : le cheval évolue dans un équilibre artificiel (puisqu’il doit composer avec les forces - fussent-elles légères - exercées sur lui en permanence par son cavalier). On est dans une équitation de soumission dans laquelle la descente des aides - pourtant un des marqueurs de l’équitation de légèreté à la française - est absente. Cette équitation, qualifiée d’extérieur, adoptée par l’armée au temps des charges de cavalerie, est celle actuellement enseignée dans nos écoles françaises d’équitation.

Cheval sur la main dans une équitation d'appui

Cette mise sur la main censée canaliser l'impulsion, caractéristique de l'équitation d'appui, enferme le cheval et le soumet à son cavalier.

2 – Dans l’équitation de légèreté, le cheval se soutient de lui-même. Façon de dire que, lorsqu’il exécute le mouvement, il est dans son équilibre, en pleine liberté musculaire dans le cadre des aides. Équilibre et liberté obtenues grâce à la descente des aides préconisée dès le XVIIIe siècle par La Guérinière, un de nos maîtres majeurs. Le cheval n’est plus en avant ni sur la main mais en équilibre et en main. Dans l’idéal, il est calme, attentif, en équilibre et droit.

Équitation de légèreté et cheval en main (Beudant sur Vallérine)

Beudant, l'écuyer mirobolant, en 1926 avec Vallérine au passage. Vallérine est dans la même posture que le cheval de la photo précédente. Mais elle est en main, dans son équilibre, en adhésion, au lieu d'être enfermée et contrainte. Dans l'une, Beudant est en descente des aides, dans l'autre le cavalier intervient d'un bout à l'autre du mouvement.

Dans cette équitation, le cavalier déclenche le mouvement en posant au préalable le cadre qui met le cheval dans l’équilibre correspondant (« la position précède l’action » disait Baucher, fondateur de cette équitation). Une fois le mouvement enclenché, il descend les aides, laissant à l’animal l’initiative du geste. On est dans une équitation d’adhésion.

  • Vous remarquerez que cette philosophie est exactement la même que celle de l'équitation dite éthologique. Les prendre, déclencheurs du mouvement, et rendre, descendeurs d'aides, de Nuno Oliveira deviennent l'inconfort-confort de cette équitation. Et pour notre émerveillement, elle inspire les artistes équestres qui nous montrent les extraordinaires capacités développées par le cheval lorsqu'on instaure avec lui une relation de sujet à sujet (voir mon billet du 12 décembre 2024 : L'équitation du futur).

Réciprocité nécessaire dans ce type d'équitation, le cavalier se doit d'avoir en toute circonstance le calme et la patience d'un moine, la bienveillance d'un père et le doute de celui qui cherche à améliorer constamment les choses. Sachant que le père est traditionnellement celui qui établit les règles du jeu, veille à leur application et met ainsi le cheval en ordre dans une disposition couplée de sujet à sujet. C'est à partir de là qu'il aura la certitude d'être sur la bonne voie.

Si vous voulez savoir quelle est votre pratique, demandez-vous qui fait le travail en fin de compte ? Vous ou votre cheval ? Vous aurez la réponse.

Les secrets de l’équitation de légèreté

Commençons par le commencement.

1 – L’impulsion

L’impulsion est indispensable au mouvement. Pour la définir, référons-nous au texte de la FFE dans son « Échelle de progression et lexique du dressage » de 2014 : L'impulsion est la volonté et l'énergie que met le cheval dans le mouvement en avant, tout en restant contrôlé, donc soumis aux aides du cavalier.

Excellente définition, fruit d’un long mûrissement de cette notion depuis le XVIIe siècle. Pourtant un détail interpelle : pourquoi cantonne-t-elle l’impulsion au seul mouvement en avant, comme s’il s’agissait de propulsion plutôt que d’impulsion* ? Si les forces propulsives du cheval sont bien créées principalement par les postérieurs cela ne veut pas dire qu’elles sont exclusivement consacrées au mouvement en avant. Couplées au balancier du bloc tête-encolure, n’agissent-elles pas en équitation pour lui permettre de répondre du mieux possible aux demandes de son cavalier, aussi bien pour avancer que pour reculer, se déplacer latéralement, pour sauter ou rester immobile ? Sous cet angle la définition deviendrait plus simplement : L'impulsion est l'énergie et la volonté que met le cheval pour répondre aux demandes de son cavalier.

J’y ajouterai une précision importante. Le cheval met de l’énergie dans ses mouvements dans la mesure où celle-ci lui est communiquée par son cavalier. N’oublions pas qu’avant d’être un miroir, il est d’abord une éponge. Il s’imprègne de toutes les vibrations qui émanent de lui. Ne vous étonnez donc pas qu’il soit apathique si vous-même êtes mou et sans énergie, qu’il soit inquiet et méfiant si vous êtes tendu et préoccupé. Mais aussi qu’il soit tonique et confiant si vous êtes dynamique et bienveillant ; et qu’il soit juste, si vous êtes compétent et en couplage d’esprit avec lui.

Tout cavalier devrait se poser ces deux questions avant d’aborder un cheval : quelles sont les vibrations qui émanent de moi ? Et : suis-je en paix avec moi-même ?

  • * Si vous cherchez à savoir pourquoi les maîtres français ont lié l’impulsion au désir de se porter en avant, je vous propose de consulter le billet d’Allège-idéal « Aux sources de l’impulsion ». Lien : Aux sources de (l’)impulsion (Allege-Ideal)

2 - Le contact : la main passive, en descente qui accompagne la bouche du cheval

Ce sacro-saint contact des mains constamment actives qui canalisent l’impulsion dans l’équitation d’appui se fait de manière entièrement différente dans l’équitation de légèreté. Avec une main passive, en descente, qui accompagne la bouche du cheval dans tous ses mouvements.. Comment l’obtenir ?

Mode d’emploi

Contact Passif - Position

Le cavalier dégage les bras du torse pour que les articulations de l’épaule et du coude puissent jouer librement. Les avant-bras se placent dans l’exact prolongement des rênes et visent la bouche du cheval (s’ils étaient suffisamment longs, les index toucheraient la commissure des lèvres, imagine Sally Swift). Une fois placés, reculez vos coudes jusqu’à ce que vos rênes soient légèrement tendues (contact très léger, 1 ou 2 grammes : le poids des rênes). À partir de là, les mains appartiennent à la bouche du cheval (vous les déconnectez de votre génial cerveau). Complètement passives, elles suivent son mouvement. Quoiqu’il arrive !

Contact passif - Coudes reculés Contact Passif - Coudes avancés

Observez la position des coudes, c’est leur va-et-vient qui montre si les mains accompagnent la bouche du cheval et si le contact est correct. Photo du haut, coudes reculés. Photo du bas, coudes avancés. Dans cette mesure, vos mains sont au contact mais en descente (puisque, n’exerçant aucune force, elles laissent le cheval musculairement libre).

Contact passif - Posture des chevaux

Vous pourrez constater que souvent, avec cette pratique, le cheval se place naturellement dans une jolie position centrée, confiante, apaisée.

Astuce : Pour acquérir le feeling, écartez largement les bras jusqu’à mettre vos rênes en triangle en les tenant d’un seul doigt.

Astuce pour se familiariser avec le contact passif

Remarque : Ce contact passif établit un état d'esprit d'empathie et de couplage avec le balancier de la tête. Il vous permet de vous adapter à l'équilibre naturel du cheval, celui dont il a besoin pour exécuter les mouvements que vous lui demandez, Pas ceux auxquels vous voudriez le soumettre. Rien n'empêche à l'occasion d'une épreuve de saut ou de dressage de devenir plus directif et de passer de la conduite au pilotage (d'Orgeix). Ce qui compte est la culture du tact qu'il engendre.

Les prendre-rendre qui vont suivre se font à partir de ce contact fluide.

3 - Du rythme et du tact : le prendre et rendre

Nuno Oliveira dans « L’art équestre » nous parle des vertus du prendre et rendre : Pendant toute la vie du cheval et à tout moment, vos mains doivent prendre et rendre. Suivi de : Aussi bien que les mains, les jambes peuvent prendre et rendre.

Réflexions qui posent question : que signifient ces termes exactement ? Pourquoi agir de cette façon ? Comment procéder, à quel moment, pour quels mouvements ? Tout prend du sens lorsque le cavalier couple ses membres avec ceux du cheval : son bras gauche avec l’antérieur gauche, son bras droit avec l’antérieur droit, sa jambe gauche avec le postérieur gauche et sa jambe droite avec le postérieur droit.

Que ce soit avec les mains ou avec les jambes, prendre signifie déclencher le mouvement, demander, rendre consiste à descendre les aides.

Explication et mise en œuvre

Rêne d'ouverture droite

Première chose à faire, mettre en place les aides d’incurvation à droite. Nous verrons dans le paragraphe qui suit qu’elles créent le cadre mettant le cheval dans l’équilibre du mouvement.

En nous penchant légèrement, observons son antérieur droit, il se lève, se pose, se lève, se pose, etc. en rythme avec la marche. Lorsqu’il est à l’appui, il ne sert à rien de lui demander de bouger puisqu’il est fixé au sol. En revanche lorsqu’il se soulève, une légère action bien menée de la rêne droite (couplée à cet antérieur, le prendre de Nuno Oliveira) va provoquer une incurvation de l’encolure et un déplacement du sabot vers la droite. Lorsque le cheval repose son pied, l’action cesse puisqu’elle redevient inutile et la main descend (le rendre d’Oliveira). Et ainsi de suite. En rythme avec le mouvement de la jambe du cheval et avec tact, par touches successives.

Tourner ouverture - Rendre : antérieur droit à l'appui, main droite inactive Tourner ouverture - Prendre : antérieur droit levé, main droite active

Photo du haut : antérieur droit baissé (à l'appui), main qui rend (inactive, en descente) ; la rêne est semi-tendue. Photo du bas : antérieur droit levé (au soutien), main agissante qui prend en remontant de bas en haut et en s’écartant de l’encolure de manière à attirer la tête légèrement à droite (image : comme si la main prenait le sabot droit pour l’amener un peu à droite). La main dans son mouvement de prendre-rendre accomplit un mouvement globalement circulaire.

Remarque : La rêne d’ouverture est peu utilisée car, trop accentuée, elle a tendance à « coucher » le cheval. Pour éviter cela, la rêne extérieure se fixe pour empêcher le cheval de trop s'incurver tandis que la rêne intérieure prend et rend en rythme avec l’antérieur correspondant.

Rêne d’appui gauche lors d’un tourner à droite.

La rêne d'appui qui monte et qui descend en rythme avec le mouvement de l’antérieur gauche va, lorsqu’il se soulève, caresser de bas en haut l’encolure du cheval pour qu’il l’incurve à droite et pose son sabot à droite également ; le cavalier prend. La rêne redescend lorsque le pied revient à l’appui, le cavalier rend.

Tourner appui - Rendre : antérieur gauche baissé, main gauche inactive Tourner appui - Prendre : antérieur gauche levé, main gauche active

La rêne droite incurve légèrement l’encolure et se fixe dès que l’œil droit apparaît. La rêne gauche active est couplée avec les mouvements de l’antérieur gauche. Photo du haut, antérieur gauche à l’appui, main gauche qui rend, rêne gauche semi-tendue. Photo du bas, antérieur gauche levé (au soutien), main gauche qui remonte, rêne gauche qui caresse l’encolure de bas en haut. Quand l’antérieur rejoint le sol, la main redescend en s’écartant de l’encolure. Son mouvement de prendre-rendre est globalement circulaire.

L'action des aides se fait ainsi par touches successives, toujours en rythme et dans la délicatesse. Au trot et au galop les rythmes augmentent mais dans tout les cas, on est dans la suggestion non dans la domination. Les résistances s'estompent, l’harmonie s’installe.

4 - De la danse : le cadre

Dans les tourners vous vous êtes mis dans une posture d’incurvation. On en vient à cette autre exigence de l’équitation de légèreté : le cadre.

Il a une fonction essentielle, mettre le cheval dans l’équilibre du mouvement à réaliser (rappelez-vous : la position précède l’action). Le rôle de l’assiette est pour cela essentiel. Je parle du portique formé par le bassin et les cuisses qui s’encastrent sur le dos de l’animal. Le reste s’adapte : les jambes (la partie en-dessous du genoux) et le haut du corps (rein souple, tronc droit, épaules ouvertes, bras mobiles, mains et rênes qui les prolongent).

Aides d'incurvation - Photo Thierry Ségard

Les aides d'incurvation se mettent en place facilement lorsque l'on tourne l'ensemble du rachis d'un bloc, du bassin jusqu'à la tête. Vers la gauche dans notre cas de figure. La jambe intérieure vient se placer naturellement à la sangle en pivot, la jambe extérieure se tend et recule légèrement en jambe isolée, les épaules s'orientent dans la direction de l'incurvation mettant le cadre des bras en bonne place. Photo Thierry Ségard

Ce cadre fluctue bien entendu, le bassin agit pour initier le mouvement ou le suivre, accompagné si nécessaire par les jambes et les mains dans des prendre-rendre successifs, toujours couplés avec les membres du cheval. L’analogie avec la danse en couple s’impose Mais au lieu d’avoir une « cavalière » dans les bras, on a un cheval dans les jambes. Mesdames, avec lui vous avez le rôle masculin : vous menez la danse et déterminez les figures.

5 – Usage du collier – Préparation à pied – Récompenses

Le collier s’utilise pour les transitions descendantes et permet de ne pas offenser la bouche du cheval. Son usage demande parfois une certaine éducation pour que le cheval n’y résiste pas. Il nous donne l'opportunité de voir comment il s’arrête naturellement, en relevant le bloc tête-encolure. Il peut s'utiliser comme rêne d'appui mais ce n'est pas sa fonction première.

Arrêt avec le collier - Action à la base de l'encolure

Pour passer de l'arrêt au reculer, pensez à descendre les aides entre les deux demandes.

Reculer avec le collier

Le reculer est une allure diagonale, comme le trot.

Travail à pied

L’ensemble du travail monté se prépare à pied. Il permet d’obtenir une parfaite malléabilité du cheval et de créer la relation de pleine confiance avec laquelle se fera toute l’éducation du cheval… et de son cavalier.

Assouplissements : incurvation d'encolure

Assouplissements à pied. Il est important que le cheval donne sa tête a son cavalier de bon gré, c'est une grande marque de confiance. Remarquez que ma main gauche ne touche pas la cheval.

N’oubliez pas de récompenser votre cheval chaque fois qu’il vous donne la réponse attendue. Elle est indispensable dans une relation de sujet à sujet.

Caresse rime avec tendresse

La première des récompenses consiste à descendre les aides, la seconde à lui faire de grosses caresses.

Retenez ce précieux conseil de Beudant : revenez à l'immobilité dès que votre cheval et/ou vous montez en tension (30 secondes suffisent généralement).

Conclusion

À l’heure où le cheval est devenu un compagnon de loisir, voire un partenaire si l’on en juge aux artistes équestres qui ont su mettre en valeur ses talents et sa personnalité si attachante (merci à eux !), où il a pris également des fonctions de révélateur, de thérapeute, et, pourquoi pas, de maître spirituel (cf. mon billet La voie du cheval du 7 juillet 2024), bref, à l’heure où il devient sujet à part entière, l’équitation de légèreté s’impose à l’évidence comme LA pratique équestre qui lui est adaptée. D’autant plus que, influencé par les chuchoteurs, son enseignement passe par un travail relationnel à pied aussi formateur pour lui que pour le cavalier.

Le monde équestre change. L’équitation dite éthologique a provoqué une prise de conscience qui recherche de plus en plus le couplage des esprits. Il est temps de se donner les moyens de ses désirs, pour le plus grand bénéfice de tous, du cheval en particulier.

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