Explorons l'analogie avec la théorie des champs que nous propose la physique quantique[1] et poursuivons l'expérience de pensée que nous avons émise. A savoir qu'aux quatre interactions répertoriées par la science, il manque l'interaction vitale qui se manifeste pourtant de façon éclatante en structurant la matière et en la complexifiant jusqu'à la rendre vivante, en contradiction avec la seconde loi de la thermodynamique laquelle établit que l'entropie de l'univers (tendance à sa désorganisation) ne cesse de croître.
La particularité de l'interaction vitale provient du fait que, dans notre hypothèse, le porteur de force émanant du champ énergétique vital serait l'esprit, et non un boson de glose comme dans les quatre autres interactions. C'est probablement la raison pour laquelle elle ne fait pas partie de la Science. Du moins pour l'instant.
Une des premières manifestations de ce porteur de force qu’est l'esprit est l'intention. Comme dans le cas du lièvre ou de l'aigle, elle peut naître d'une nécessité résultant de nos fonctions vitales (survie, relationnel, subsistance et récupération). Elle peut également répondre à une aspiration : faire un voyage à cheval, escalader une montagne ou devenir éducateur par exemple.
Poursuivons notre cheminement. Le vivant possède cinq sens dans les conditions de vie normales pour communiquer avec son environnement. Ne pourrait-on pas imaginer que certains sujets possèdent une faculté supplémentaire pour communiquer avec l'invisible. L'intention en particulier ?
La physique des particules vient nous donner une piste intéressante via la téléportation quantique (qui nous évite des explications par des facultés extrasensorielles sujettes à caution, en particulier par les scientifiques). Il s'agit d'un phénomène bien réel de téléportation qui permet de transmettre l'information contenue dans un système quantique instantanément à un autre endroit, sans déplacement physique de matière ou d'onde.
L'explication serait alors la suivante. L'hyperconcentration de l'esprit de l'aigle au moment de la chasse (par l'intermédiaire de l'ATP boostant l'influx nerveux) entraînerait la création d’hormones (selon le processus de transcription de l'ADN en ARNm) qui déclencheraient l'émergence d'un état psychique éphémère, analogue à de la clairvoyance, ayant comme conséquence la téléportation instantanée de l'intention du cerveau du lièvre à celui de l'aigle.
Affaire à suivre ou élucubrations ?
Note
[1] résumée dans notre billet intitulé « Aventure quantique, porteurs de force et animavers »
1 De Mahican -
C'est une question intéressante qui est soulevée là... On pourrait aussi imaginer que le fait d'être nés (l'Aigle et le lièvre) dans le même biotope leur a permis de s'observer l'un l'autre, avec leur manières respectives de traduire la Vie en temps de " paix". Et qu'en temps de chasse, c'est celui qui sera le plus astucieux qui remportera la mise !
On peut aussi imaginer une conscience animale née du fruit de la connaissance héréditaire de sa lignée, qui est inscrite ds ses gènes. Comme ceux qui ont appris sur quelques générations à manier un outil et en assurent le savoir à leurs descendance. L' attitude comportementale du lièvre est-elle inscrite dans la connaissance de l'Aigle? Et que dire des réactions de "dernière minutes ou de la dernière chance" du lièvre, qui, parfois, peuvent le sauver ?
2 De Balade des b. -
Si l'on y regarde de plus près, la "téléportation quantique" nous inonde au quotidien avec nos chevaux.
Jeudi dernier, j'avais imaginé faire visiter pour la 1ère fois le camion d'embarquement à ma jument dite "difficile".
Je la panse, la travaille dans le rond de longe puis nous rejoignons le camion. La jument monte presque d'emblée, renifle le bat-flanc, elle est stressée mais accepte de se positionner à l'attache, tête à l'arrière du camion. Nous redescendons trop rapidement. Je re-essaie l'embarquement. Elle refuse. Je la travaille. Elle refuse encore.
Je m'assois alors sur le pont, longe de 4m à la main, et lui demande juste de poser 2 pieds sur le pont. On en restera là. D'un coup, d'un pas sûr et calme, la jument monte seule dans le camion, le visite (exactement comme je l'avais imaginé), en fait le tour complet, s'arrête, se positionne de profil nez à l'extérieur, attend que je la rejoigne et nous redescendons calmement.
Aucun doute, ma jument est venue chercher ma réalisation mentale élaborée qqs heures auparavant : visiter le camion comme on visite un appartement
Quantique ou pas quantique ?